L'eau. /
Le ruisseau suintait paisiblement, laissant entendre un doux clapotis. L'herbe s'agitait doucement, mue par un doux vent d'Ouest. Quelques abeilles, quelques libellules, un ou deux moutons... Personne à l'horizon.

L'eau, la pairie. / Paisible. /
Eux se tenaient la main. C'étaient deux amoureux, deux meilleurs amis du monde qui ne faisaient qu'un. Ils s'étonnaient. Était-il possible que la tranquillité puisse être la prémisse d'une tempête ? Était-il possible qu'après l'orage, tout soit redevenu aussi serein ?

L'eau, la prairie, leurs mains. / Douceur. /
Et pourtant tout était ainsi. La vie n'était que ça : une répétition du même lors de laquelle tout change.

Être. / Toujours. / Jamais.
"Et un jour on naît, sans trop savoir pourquoi." se disaient-ils.

Lénil, Novembre 2010

2 commentaires:

  1. ... Je suis un boulet.
    *vient de comprendre comment poster un commentaire*
    (Ah ! c'est pour ça qu'avant, ça faisait bizarre !)
    BREF u_u.

    Je disais, en gros, que ce poème était très très chouette =3.

    RépondreSupprimer
  2. Tu t'y prenais comment ? O.o

    Merci ! :D

    RépondreSupprimer