Gogol - Gonzales ♫

♪♫♪♩♬♫♪♪♫♬♫♪
Lorsque j'entends cette musique,
Je pense à toi,
Au vent.

Je pense à nous, à elle, à l'hiver,
Je pense à ce désert,
Ce désert froid qui était le nôtre,
A ce froid sur lequel nous glissions.

Le silence.
Les flocons.

Mélodie, vaine, étouffée.
Nos yeux embrumés,

Les perles,
Les larmes,
Les étoiles,
Les lames.

Et ces sourires qu'on tentait de faire pour défier tout ça.



Lorsque j'entends les notes de ce piano,
Je revois la nuit,
Les lumières, blafardes, lointaines.

La musique,
Les flocons,
Le dehors,

J'entends le moteur,
Ses roulements ininterrompus,
Ses plaintes lassantes

Le brouillard,
La torpeur,

Et l'incompréhension comme un couteau dans nos cœurs.

♪♫♪♩♬♫♪♪♫♬♫♪


http://www.youtube.com/watch?v=I8Nm_-A0sQs


Lénil, Décembre 2010

3 commentaires:

  1. Pas encore lu le texte sans la musique.
    Mais la musique est très belle, et le poème va bien avec.

    L'incompréhension est mienne aussi, en revanche ! On se demande bien ce qu'il "t"'est arrivé. Mais c'est pareil à chaque fois qu'on ne connaît pas le poète personnellement...

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  2. "Mais c'est pareil à chaque fois qu'on ne connaît pas le poète personnellement..." => xD

    Mmmh, je ne peux rien te dire publiquement de plus que la chose elle-même est arrivée bien avant, d'où qu'il s'agit de souvenirs...

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  3. Oui, bon, je parlais en L qui se la pète, et donc je parlais du poète-narrateur. XD Alors FLUCHE !

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