Le Blog de Lénil

Dans le brouillard du matin,

Les cheminées qui crachent des tornades vaporeuses,

Le ciel pâle mais coloré, l'aube brûlante et terreuse,

Tes yeux fatigués et leurs embruns.

Avancer,

Ne jamais se retourner,

Jamais.

Les immeubles et les réverbères blafards

Paris à tes pieds

L'enfer sous tes semelles

Soupirs

Et soudain,

Cet enfoiré de temps a encore couru trop vite...

Lénil, Décembre 2010

2 commentaires:

Lorrsch16 décembre 2011 à 12:43
C'est marrant, mais à chaque fois, j'ai l'impression que cette photo a été prise à Kiev...
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Lénil T.24 décembre 2011 à 10:14
Hélas, c'est Paris, vu du 14ème étage de Tolbiac.
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Inconstance...

Quelques pensées perdues entre l'espace et le temps, quelques poèmes griffonnés à la hâte... Peut-être des dessins, des photos.

Les miettes éparses d'un voyage sans but...
Des pas sur des couleurs, des promenades sur des mots...
La solitude d'un voyageur errant.

Je m'appelle Lénil et je suis né hier... ou plutôt... je ne suis jamais né et Lénil n'est pas mon nom. Je n'ai pas de sexe et n'ai même pas la prétention d'être un Ange ni même Dieu.

Je serai poussière si tu me croiras être poussière, vent si tu me croiras être vent, femme si tu me pensera femme.

Je me métamorphoserai.
Je deviendrai même ta conscience si tu le veux.
Je serai ce que tu voudras que je soie, car en réalité je n'existe pas.

Et même si je suis forcément quelqu'un, en vrai, je souhaite qu'ici restent mêlés la réalité et la fiction. Car dans mes poèmes, je ne suis que des mots qui peuvent dire n'importe quoi.

Lénil Tequelec

"Et soudain, on naît sans trop savoir pourquoi..."